Résumé : Les redistributions et reconcentrations verticales et latérales du nickel dans les latérites de Nouvelle-Calédonie sont en grande partie contrôlées par les discontinuités, les différences de perméabilité entre horizons des profils latéritiques, et la géomorphologie. Il est donc essentiel de reconstruire au mieux la géométrie des zones minéralisées et de quantifier le rôle des différents processus impliqués dans le développement des minéralisations nickélifères. La thèse a été réalisée en appui au projet TRANSNUM du CNRT. La thèse consiste en une approche multi-échelles de caractérisation et de simulation par transport réactif de l’impact de la fracturation sur la redistribution du nickel et son enrichissement. L’approche suivie consiste en la compilation et l’acquisition des données structurales et géochimiques afin d’étudier aux différentes échelles (échantillon, affleurement, carrière, gisement), l’impact d’un réseau complexe de fractures sur la progression du front d’altération et la redistribution du nickel. Puis à partir de modèles géométriques dérivés des modèles structuraux, différentes stratégies de modélisation du transport réactif en milieu poreux fracturé sont étudiées, soit au travers d’approche double milieu soit en simulant de manière explicite le réseau de fractures, afin de confronter les observations et le modèle conceptuel de redistribution, aux simulations.