Le CNRT vous propose de télécharger ces rapports issus du projet Gouvernance minière, La politique du nickel en Nouvelle-Calédonie, entre gouvernance locale et gouvernance d’entreprise est terminé

Ce programme a été réalisé de 2010 à 2014 par un consortium constitué de l’UNC, IAC, IRD, GIE OCEANIDE, CIRAD, INRA, UNIV. MELBOURNE et il a été coordonné par  l’UNC.

Ce projet a livré 4 documents scientifiques dont :

  • Rapport scientifique La sous-traitance comme interface, Gouverannce minière, rente minière, contrôle des ressources et arènes locales en Nouvelle-Calédonie, Edition 201 – disponible en téléchargement : CNRT rapps sc LA SOUS TRAITANCE_Tome STE Edition 2012
  • Résumé du Projet : L’exploitation minière induit des activités économiques qui sont pour partie prises en charge par des acteurs locaux. En Nouvelle-Calédonie, cette opportunité a été saisie depuis une trentaine d’années par les populations kanak qui ont développé un tissu d’entreprises mobilisant des formules institutionnelles variées autour des sites industriels et miniers. L’analyse des trajectoires des entrepreneurs et des entreprises de sous-traitance minière sur des sites de profondeur historique et d’ampleur différentes contribue à une meilleure compréhension des modes localisés de circulation de la rente minière. La question de la place variable de la sous-traitance { l’interface entre l’entreprise minière et la société locale interroge, du point de vue des opérateurs miniers tout comme de celui des sous-traitants, la gestion de la tension entre rentabilité économique et redistribution sociale. L’analyse des trajectoires entrepreneuriales individuelles et collectives permet de cerner le caractère « pluri-acteurs » des entreprises de sous-traitance et donc la dimension familiale, l’insertion dans des relations de parenté et d’alliance, des réseaux claniques, le positionnement par rapport à la chefferie, les affiliations politiques et l’articulation entre trajectoire salariale et entrepreneuriale. La compréhension des logiques d’échanges qui accompagnent le fonctionnement des entreprises (et pas seulement en termes de redistribution sociale
    « post-activité économique ») est essentielle pour cerner le contexte social dans lequel s’insère l’activité de sous-traitance. Les phénomènes de dons, d’entraide, de contributions en travail, de transactions non marchandes ont donc été analysés en contrepoint de processus d’accumulation également { l’œuvre. Il faudra aussi analyse les stratégies foncières et les jeux d’influence entre clans dans lesquelles s’inscrivent les créations d’entreprise. Il s’agit donc bien de voir comment s’articulent accumulation
    (économique, sociale, politique) et redistribution dans le cadre même des entreprises de sous-traitance (dans leurs différents domaines d’intervention : roulage, chantier, transbordement, environnement, sécurité, etc.) mais aussi d’approcher le
    fonctionnement « socio-économique » concret de ce secteur. A côté de l’enchâssement sociopolitique local des entreprises de sous-traitance minière, il s’agit de questionner le thème des frontières de l’entreprise et donc du degré d’autonomie des sous-traitants par rapport { l’opérateur minier pour lequel ils travaillent.