Extrait de l’article : Ophiostruct : explorer le sous-sol depuis un hélicoptère

C’est un projet mené par le CNRT, Centre national de recherche technique Le nickel et son environnement, sur les massifs calédoniens. Objectif ? Tester une méthode non invasive pour explorer le sous-sol calédonien afin d’avoir une visibilité sur les gisements. Plus de nouvelles pistes, moins de sondages, moins de dépenses en matériel et en carburant, la méthode Ophiostruct, développée par une université danoise, est tout bénéfice pour l’environnement et les exploitants miniers. À moins de 60 000 francs le kilomètre, d’après le BRGM, Bureau de recherches géologiques et minières, et la capacité de couvrir de vastes zones en peu de temps, beaucoup pourraient être intéressés. Comment cela fonctionne-t-il ? En 2015, le CNRT a mené trois campagnes de géophysique aéroportée. Un hélicoptère, équipé d’un câble muni d’une boucle en métal, de 30 mètres de diamètre qui émet un champ électromagnétique, survole le site minier sélectionné. Le sous-sol réagit et renvoie un
signal qui est capté et analysé, permettant d’étudier la forme et la localisation des gisements.